La protection incendie comprend de nombreux dispositifs de lutte passive, qui permettent de protéger les bâtiments recevant du public des dommages d’un feu non-maîtrisé. Grâce à plusieurs techniques et outils, elle permet de réduire la propagation des flammes et des fumées nocives tout en permettant aux secours d’intervenir dans les meilleures conditions. Dans ce contexte, en quoi le joint coupe-feu, permet-il de revoir à la hausse les performances anti-incendie de son local professionnel ?
Protection incendie : que dit la loi ?
Les professionnels sont tenus par la loi de mettre aux normes leur local lorsqu’il reçoit du public (des visiteurs ou des salariés). À ce titre, les entreprises doivent intégrer au bâtiment des dispositifs d’incendie passifs permettant de prévenir l’apparition des flammes et de ralentir leur propagation.
La protection incendie passive comprend donc des méthodes et des outils comme le joint coupe-feu qui permettent :
- De compartimenter l’incendie dans un espace étanche en ralentissant la propagation des flammes et des fumées nocives.
- D’assurer une meilleure évacuation des locaux.
- De faire intervenir les secours dans les meilleures conditions.
Les entreprises doivent donc faire installer dans leur immeuble professionnel des portes coupe-feu, des trappes de désenfumage, des mortiers et des joints coupe-feu pour s’assurer de préserver le bâtiment et d’assurer la sécurité des personnes. Elles doivent également former leur personnel à l’adoption de comportements sécuritaires : respect des issues de secours, des zones fumeur ou encore extinction systématique des lumières et des multiprises. Enfin, les sociétés sont tenues d’effectuer des exercices d’évacuation et de mettre constamment à jour dans les plans d’évacuation de leurs locaux.
Joint coupe-feu : son rôle en prévention incendie
Le joint coupe-feu est un outil central de la prévention incendie, qui permet de considérablement réduire le risque d’inflammation et qui contient les flammes. Aussi appelé cordon ou tresse coupe-feu, le joint coupe-feu retarde l’élévation de la température, ce qui retarde la propagation des fumées toxiques en vue de permettre l’évacuation totale des locaux.
En effet, le joint coupe-feu est composé de laine minérale et est enveloppé d’un voile de verre. Une fois placé, le cordon peut jouer son rôle de barrière étanche pendant près de 4 heures. Sachez que les joints coupe-feu sont classés et réglementés en fonction de leur degré de résistance au feu : d’une heure à 4 heures en moyenne.
Fourniture et installation du joint coupe-feu : que faut-il savoir ?
Le joint coupe-feu, pour répondre aux normes en vigueur et véritablement assurer son rôle barrière face à l’incendie, doit être placé par une entreprise spécialisée. Les techniciens peuvent, sur place, effectuer un audit du bâtiment afin de déterminer la meilleure place pour le joint ainsi que la meilleure méthode d’installation. Par exemple, il est possible que le joint soit tressé dans le but de maximiser ses performances, on peut choisir le de placer sur une paroi nue en béton, dans un garage ou un espace de stockage ou encore proche des câbles électriques pour les protéger en cas de hausse des températures.
Il est conseillé de se fournir auprès d’une entreprise qui propose également la vente d’autres dispositifs de protection incendie tels que les trappes coupe-feu, les bouchons coupe-feu ou même les sacs coupe-feu. Contactez donc 2F, spécialiste de la protection incendie pour consulter ses offres de joint coupe-feu.
Source image : Freepik
